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Quand on parle d’histoire, on risque de ne penser qu’aux grands hommes qui ont combattu les batailles, aux empereurs, aux papes, aux reines et aux heroïnes. Cependant il y a tout en côté qui reste un peu plus dans l’ombre, mais qui, au contraire , vaut la peine de connaître: il s’agit de la vie quotidienne dans le passé. Un des endroits les plus suggestifs sous ce point de vue est le Palazzo Davanzati à Florence qui se trouve en plein centre ville, à deux minutes à pieds de la Piazza della Repubblica. Le palais répresente un exemple extraordinarie de palais médiéval: il fut construit pour la riche famille de Davizzi à la moitié du XIVème siècle, acheté par les Davanzati au XVIème et presque oublié jusqu’au moment où, en 1904, le marchand d’art Elia Volpi ne decide de l’achéter à sa fois pour le restaurer et y exposer les oeuvres de sa collection. Le palais montre une superbe decoration murale dans les salles à coucher et dans le studiolo: les murs sont peints en trompe-l’oeil en couleurs et formes de fantasie. Les salles sont meublées avec de vrais armoires, tables, chaises d’origine et decorées par des tableaux qui datent du XIIIème au XVII siècle. Parmi les tableaux il vaut la peine de mentionner ceux par le frère de Masaccio, Giovanni dit lo Scheggia, artiste très connu et apprecié pour ses coffres nuptiaux et pour ses “deschi da parto” (plateaux qu’on donait en cadeau aux nouvelles mères après l’accouchement, souvent peints avec des images porte-bonheur. Lo Scheggia en peignit un à l’occasion de la naissance de Laurent le Magnifique). Pour mieux se rendre compte du niveau social de la famille Davizzi, il suffira de remarquer la presence de deux détails “recherchés”: un puis qui permet de fournir d’eau tous les quatre étages du palais et les cinq toilettes. Au dernier étage on peut en fin visiter la cuisine, où on ne preparait pas seulement de repas, mais où souvent les dames restaient, à la chaleur de la cheminée, broder ou coudre. Dans la cuisine on peut lire une des nombreuses inscriptions qui caractérisent tout le palais (liste d’aliments, comptes, dessins, ésquisses, dates de naissance,…) qui dit: “1478 a dì 26 d’aprile fu morto Giuliano de’Medici a Santa Maria del Fiore” (le 26 avril 1478 Julien de Mécidis fut tué dans Santa Maria del Fiore, la cathédrale). La grande histoire qui laisse ses marques mȇme sur les murs d’une belle maison  privée

Musée de l’hôpital des Innocents

Depuis quelques mois on a inauguré le nouveau Musée dell’Hôpital des Innocents en place SS. Annunziata à Florence.

Le musée a été, et est encore en partie, en restauration pour donner à cet institut de la ville une nouvelle organisation muséographique pour en approfondir l’histoire, en apprécier l’architecture et en admirer la riche collection d’art.

Quand j’ai visité le nouveau musée pour la première fois, il faut que le dise, j’en ai étée déçue car il n’est pas encore possible de voir la loge de Brunelleschi, son riguer, ses idées révolutionnaires qui ont modelé la place la plus Renaissance de Florence. Avec ce petit peu de frustration j’ai commencé la découverte qui, par contre, a tout de suite changé de ton, c’est-à-dire au moment où je suis entrée au sousol de l’hôpital (que avant on ne pouvait pas visiter). Entrer dans cet éspace, fermé, intime, a signifié ouvrir la porte d’une machine du temps: soudain j’ai été catapultée dans une ville où bien du monde viveait des situations tellement difficiles quil était obligé à abandonner leurs enfants nouveaux nés; mais j’ai aussi pu comprendre le désir de la même ville à se prendre soin de ses enfants avec une institution laïque qui, avec les moyens et les connaisances de l’époque, a essayé de garantir une vie à ces enfants. A partir de ce moment ma visite a pris une autre perspective, parfois émouvante et curieuse ou surprise et amusée. Je ne peux pas expliquer les raisons precises de ces sentiments si différents, mais seulement une visite personelle peut expliquer la realité dure de ceux qui sont obligés par la pauvreté, la honte ou la necessité d’abandonner leurs creatures; une visite personelle permet d’ouvrir les boîtes où l’on conserve les signaux laissés par les parents dans l’éspoir de pouvoir reconnaître leurs enfants; une visite personnelle permet de lire dans les registres pour connaître les noms qu’on donnait aux enfants ou la sorte, toujours precisement documentée, de ces mêmes petits.

Ce musée permet des differents niveaux de visite, chose qui le rend très dynamique, passionnant et jamais ennuyant. La visite rejoint son apogée, même au niveau architectural, avec l’exposition des oevres d’art collectionnées par l’institut: parmi les nombreuses images de la Vierge à l’Enfant (certainement la plus appropriée des iconographies) celle en terrecuite émaillée par Luca della Robbia et celle peinte par le Botticelli ressortent; parmi les retables il faut remarquer ceux provenants de l’église de l’hôpital (Sainte Marie des Innocents) comme l’Adoration de Mages par Domenico Ghirlandaio et les Noces mystiques de sainte Catherine d’Alexandrie par Piero di Cosimo. Entre outre pour le moment il est possible de profiter de la presence, seulement temporeénne, de la suite des Putti par Andrea della Robbia normallement affichés sur la façade de l’hôpital depuis 1487.

Le musée de l’hôpital des Innocents est une reconquête de Florence et il doit être visité pour comprendre l’ésprit de ceux qui, en 1419, ont decidé de se dedier à la soigne des enfants surtout les moins chanceux, par charité chretienne, mais aussi pour assurer un future à la ville, vu que c’est de l’attention vers l’enfance qu’on doit partir si l’on veut construire l’avenir du monde.

J’ai organisé la première visite au complexe du Duomo de Florence. Le rendez-vous sera à 15h sur la place de San Giovanni, devant le Caffè Scudieri. La visite aura une durée de 3 heures environ, comme on visitera la crypte de Sainte Reparade, le baptistère roman de Saint Jean, la cathédrale de Sainte Marie de la Fleur et le nouveau musée. La chose la plus ancienne qu’on visitera est la crypte qui se trouve au dessous de la cathédrale, qui correspond à l’église paléochrétienne de Sainte Reparade. Les Florentins decidèrent de dedier la nouvelle cathédrale à une sainte grecque, parce que le 8 Octobre (jour traditionellement dedié à elle) 405 ils repoussèrent l’attaque d’une population barbare.Pour remercier la sainte pour la protection qu’elle leur avait assurée, ils deplacèrent le titre d’église cathédrale de l’ancien Saint Laurent (déjà consacré par saint’Ambrose en 393) à la nouvelle église. Le temoignage le plus interessant est représenté par le pavage en mosaique: à coté des symboles chrétiens, on y lit les noms de ces commanditaires qui donnèrent l’argent pour la réalisation du pavement. Ils financièrent la décoration, mais ils ont voulu y laisser marque de leur générosité!
Je m’arrête peu loin du magasin de Richard Ginori : sur la place Antinori, au numèro 4r, devant la façade baroque de l’église de Santi Michele e Gaetano, on trouve une des entrées à la boutique de madame Loretta Caponi. Madame Caponi, qui était déjà très connue à cause de la beauté de ses broderies, ouvre son premier magasin florentin de linge de maison en 1967 et depuis lors elle représente un point de repère  dans son domaine. J’ai admiré les nappes et j’ai eu la chance d’en voir plusieurs exemples différents, toutes réalisées en tissus précieux, brodées et décorées. Madame Caponi réalise des nappes sur demande à accorder avec les couleurs de la maison du commanditaire ou avec le service qu’on emploie pour préparer la table. Pour une table élégante j’aimerais des nappes blanches brodées ton sur ton ou avec des dentelles ; au contraire pour une table de jour je choisirais une nappe blanche brodée en couleurs pour mieux l’accorder à un service plus simple. Je continue ma promenade à la recherche des couverts : je marche le long de via de’ Tornabuoni et , avant d’arriver à la place Santa Trinita, je tourne à gauche en via di Porta Rossa. C’est ici que je trouve à qui parler ! Au numéro 99r on trouve le magasin Pampaloni, dont les vitrines nous font voir une partie du grand choix de couverts en argent qu’on trouve à l’intérieur. Je suis surprise par la verve innovatrice qui caractérise les produits  de cette maison qui n’a aucune honte à employer un matériel traditionnel, tel que l’argent, pour réaliser des formes originelles et bizarres aussi. Parmi les choses les plus curieuses il y a la collection dite Bichierografia qui comprend les couverts, les verres, les bouteilles et les assiettes. Cette collection nait d’après les œuvres d’un graveur et peintre romain vécu entre la fin du 16ème et le début du 17ème siècle, Giovanni Maggi, qui, en interprétant le gout pour le bizarre typique de son temps, conçut des objets pour la table de forme extravagante : couverts au manche en forme de serpent, verres au pied en forme de jambes humaines ou en forme géométrique : je les ai trouvés très scénographiques ! Pour ce qui concerne mon choix, j’aime bien les collections Anglia ou Troia, tandis que j’adore le ménage pour le sel et le poivre de la collection Anakronistica. Les propriétaires ont décidé de préparer les tables de leur cantine d’entreprise avec leurs propres produits ; ils ont ouvert la cantine à tout le monde comme un restaurant pour montrer au public que une table richement préparée peut transformer le plus humble et sobre des endroits en magnifique salle à manger
L’Italie est considérée une des patries de la bonne cuisine: le choix de Parme comme siège pour l’Autorité européenne de sécurité des aliments   et de Milan pour l’Expo 2015 dédiée à l’alimentation en est une démonstration. C’est naturel, quand on pense à la « bonne cuisine », de penser aux produits italiens et, parmi les autres, à ceux de Toscane (le vin, l’huile, les fromages, la charcuterie et les spécialités gastronomiques). A coté de la qualité des produits chez nous on fait même attention à bien présenter la table : depuis des siècles les artisans florentins se sont dédiés à la réalisation  des objets qui enrichissent les tables pour  mieux accueillir les mets. Pourtant je voudrais vous conter un tour que je viens de faire à Florence à la recherche des créatifs, artisans artistes designers, qui encore aujourd’hui produisent les verres, les nappes, les assiettes, les bouteilles les plus exclusifs et élégants. Mon itinéraire commence en via de’ Rondinelli, continue en piazza Antinori et, à travers via de’ Tornabuoni,  termine en via di Porta Rossa. Mon premier arrêt est au magasin d’une entreprise historique de Florence appelée  Richard Ginori, fondée sous le nom de Manifattura di Doccia en 1735 par le marquis Carlo Ginori et ensuite renommée Richard Ginori comme conséquence de l’acquisition par un entrepreneur milanais, Augusto Richard. La maison a une histoire assez longue et compliquée au niveau économique ; mais au cour du 2013 elle a étée achetée par le groupe Gucci. Le groupe a bien pensé à renouveler le magasin de via de’ Rondinelli 17r essayant de recréer une vraie maison avec la cuisine, la salle à manger, le salon et un jardin d’hiver aussi avec des canapés, des chaises, des buffets et des tables où on peut voir les différentes collections des porcelaines : les plateaux, les assiettes, les tasses, les vases, les candélabres. C’est vraiment difficile de choisir ! Moi, j’aime beaucoup la collection des « Orients Italiens » : ils me rappellent les décors 18ème siècle, même si renouvelés grâce aux couleurs brillantes. Il faudra quand même nommer les collections nées de la collaboration avec Giò Ponti : les vases et cache-pots et les plats décorés  avec des figures de dames, d’architectures et de la mythologie , ou les services avec les chaines. La visite à ce magasin permet d’apprécier  l’histoire d’une entreprise que du 18ème siècle jusqu’aujourd’hui enrichit les tables avec des objets sobres ou colorés, toujours gardant une grande élégance et  finesse. Prochainement je vous raconterai le reste de mon tour.
Je reviens d’un voyage malheureusement trop court à Milan, où j’ai visité le cénacle décoré par Léonard de Vinci. Pas loin du centre on trouve le couvent de Santa Maria delle Grazie : une église avec des murs extérieurs en brique rouge, une façade très étalée et une abside majestueuse projetée par l’architecte Donato Bramante, dont on célèbre le 5ème centenaire de sa mort juste cette année. A coté de l’entrée de l’église on trouve la porte du cénacle: il s’agit du vieux réfectoire employé par les frères dominicains, devenu fameux dans le monde à cause de la Cène peinte par Léonard de Vinci sur une des parois courtes entre le 1493 et le 1498 environs. Ce n’est pas mon but d’exalter ce chef d’œuvre de l’art ni d’en décrire les détails ; je me limite à dire que je me suis trouvée devant l’une de plus belles œuvres que j’ai vu dans ma vie. Il faut dire que ses conditions de conservation apparaissent tellement pénibles que je crains de perdre une œuvre tellement belle. Je ne peux pas m’empêcher d’en imaginer la beauté d’origine, quand ses couleurs étaient vives et brillantes. C’a été sublime d’observer les expressions si intenses et différentes des apôtres qui écoutent l’annonce par Jésus selon lequel quelqu’un parmi eux le trahira : l’éblouissement, l’incrédulité et la colère. Par exemple j’ai beaucoup admiré la représentation de saint Pierre qui éloigne doucement avec sa main saint Jean pour en demander l’attention ou pour mieux s’approcher à Jésus et pouvoir en écouter les mots auxquelles il ne peut pas croire ; par contre, avec sa main droite vigoureusement appuyée à son coté, il serre un couteau, pris de la table, avec la même force avec laquelle il assaillira un soldat au Gethsémani au moment de la prise de Jésus. Pouvoir s’approcher à cette table apprêtée et en découvrir les détails survécus à la faible technique, au temps et aux guerres ; remarquer le sens de la profondeur et ces figures qui sortent du mur : c’est une aventure imperdable qui, hélas,  ne dure que 15 minutes. L’essence de ma visite au cénacle de Léonard de Vinci ? En sortir et désirer d’y revenir tout de suite. Comme je vis dans la terre de Léonard distante quelque cents kilomètres de Milan, j’essaie de garder le plus possible vivant le souvenir d’une telle visite extraordinaire et j’ai eu l’idée d’approfondir ma connaissance des cénacles de Florence, qui sont nombreux et connus et qui, sans aucune doute, ont donné à Léonard l’inspiration pour son œuvre milanaise. Pourtant j’ai envie d’observer les objets qu’on trouve sur les tables peintes et je voudrais commencer un parcours pour connaitre les artisans florentins qui, encore aujourd’hui, produisent les nappes, les verres, les couteaux et les fourchettes pour préparer les tables modernes
Mercredi on a finalement rejoint Florence. Notre tour est commencé par un endroit funèbre, qui d’ailleurs était nécessaire pour terminer l’histoire de la famille Médicis. En effet on est entré aux Chapelles Médicis. Grace à l’exposition dédiée au pape Léon x, on a encore parlé de sa famille, de son père Laurent le Magnifique, de ses liaisons avec Léonard de Vinci et Michel-Ange, par lequel on a admiré la Nouvelle Sacristie.  On s’est promené au marché de San Lorenzo, pour rejoindre  le Palais Médicis- Riccardi. A ce moment là on est arrivé à la place de San Giovanni, la vue de laquelle les a étonnés.  On a dit de Arnolfo di Cambio, l’architecte de la cathédrale appelée Santa Maria del Fiore , de Giotto et de son clocher, de Brunelleschi et de sa coupole ; et dans l’église on a vu l’endroit où se trouvaient les machines déjà dessinées par Brunelleschi  et admirées par Léonard au moment de son apprentissage dans l’atelier du Verrocchio. Dan l’après-midi on a visité le Palais de la Seigneurie : et voici la salle des cinque-cents, l’histoire de la perdue Bataille d’Anghiari et de la jamais faite Bataille de Cascina, les salles de Come l’Ancien, de Laurent le Magnifique et de Léon X, l’appartement des éléments et la passion médicéenne pour les travaux d’Hercules, et l’appartement de la duchesse Eleonora avec les belles images de la salle de Gualdrada, les Triomphes de Fure Camille, la salle des lys et la salle des cartes géographiques. Quelle surprise ici quand des jeunes filles du Museo dei ragazzi ont ouvert la porte de l’Arménie pour disparaitre dans le passage secret !    Le dernier jour à Florence, le jeudi, a été dédié à la Galerie des Offices. Ici, bien que l’on soit parti de la salle des Majestés, je me suis concentrée plutôt sur la peinture de la Renaissance : Masaccio et Paolo Uccello, Piero della Francesca e Filippo Lippi ; pour ensuite m’arrêter en peu plus longtemps devant la Naissance de Vénus et le Printemps par Botticelli. La salle de Botticelli m’a permis de faire une petite introduction  historique et culturelle et ensuite on a rejoint le sancta sanctorum, c’est-à-dire la salle de Léonard de Vinci. L’Annonciation et le Baptême de Jésus ont capturé l’attention des élèves qui, après trois jours de visite, finalement ont trouvé les œuvres par l’artiste qui avait inspiré leur voyage en Toscane. Evidemment pour terminer la visite on a commenté le Tondo Doni par Michel-Ange et les tableaux par Raphael, pour mieux cueillir les différentes personnalités  de ces trois génie de la Renaissance. Dans l’après-midi on a traversé le Vieux Pont, on a rejoint et commenté la façade du Palais Pitti pour entrer au jardin Boboli. A travers les galeries vertes on est arrivé à l’ile de Océan et on a parlé des deux capricornes qui se trouvent au dessus des portails d’accès à l’ile et ensuite, sortant vers Porta Romana, on a conté l’histoire des murailles de Florence. En bus on est parti à San Miniato al Monte : ici la paix sans temps de cet endroit nous a permis de gouter de la beauté du panorama. Avec cette vue d’en haut de la ville qu’on avait parcourue à pieds pendant deux jours, les élèves ont terminé leur visite.
Aujourd’hui j’ai envie de vous conter une jolie expérience que j’ai eue avec une école : lundi, mardi, mercredi et jeudi de la semaine passée j’ai eu le plaisir de rencontrer les professeurs et les élèves de la sixième année du Collège du Sacré Cœur de Aix en Provence, en France. Ce n’est pas la première fois que le professeur d’italien de ce Collège organise un voyage d’instruction pour ses élèves; en effet l’année passée elle est déjà venue au mois de juin pour ensuite revenir avec des élèves un peu plus âgés dans le mois de mars 2013. Ces jeunes gens sont venus à Florence avec le but de parler italien, en suivant les traces de Léonard de Vinci. Pour cette raison, et d’accord avec les professeurs, j’ai proposé un programme pour  leur  faire mieux comprendre le génie de Léonard même à travers la connaissance du territoire dans lequel il est né, de l’atmosphère culturelle de laquelle il s’est nourri et des personnalités historiques qu’il a rencontré pendant sa vie. A partir de ces idées on est arrivé à l’organisation d’un tour de quatre jours. A present je conte le premier. Le tour est commencé lundi matin et on l’a inauguré avec une belle promenade : du village de Vinci jusqu’à la maison de naissance de Léonard à Anchiano. Dans la nature les élèves ont apprécié la splendeur de la campagne toscane et ils ont admiré le paysage duquel Léonard s’est plusieurs fois inspiré pour ses tableaux. D’ici on est ensuite revenu à Vinci, per aller visiter le Musée Léonardien : les élèves ont particulièrement aimé la section du vol et le vélo !!! Dans l’après-midi nous nous sommes rendus à Empoli : cette étape sortait un peu du parcours léonardien, mais la vue des anciens remparts, de la façade de la Collegiata de Sant’Andrea et la visite au Musée du Verre ont permis de approfondir la connaissance de cette terre, dans ses aspects les plus anciens et les plus modernes. On a dédié le mardi à la connaissance de la famille Médicis : pourtant le matin on a visité la villa et le jardin de La Petraia et le jardin de la villa de Castello ; tandis que l’après-midi on s’est rendu à la villa de Cerreto Guidi. Ça a été l’occasion pour un résumé sur de la famille et pour situer dans l’histoire les personnages plus connus. En parlant de Come Ier, inspirateur d’origine de toutes trois les villas ensuite transformées par ses descendants, on a essayé d’expliquer son arbre généalogique, surtout en le mettant en relation avec Laurent le Magnifique, que les élèves connaissaient beaucoup mieux à cause de sa contemporanéité avec Léonard. A ce moment-là et en train de observer les fresques du Volterrano sous les loggias de la court de la villa La Petraia, ils ont pu retrouver l’histoire de leurs deux reines, Catherine et Marie de Médicis. Et quel silence ensuite lorsque j’ai leurs conté la mort de Isabella (fille de Come Ier) : il est inutile de dire qu’ils étaient étonnés à cause de la légende  du meurtre de la jeune fille par son jaloux mari Paolo  Giordano Orsini.
Les évènements commenceront Jeudi 16 Mai avec l’ouverture de l’exposition Artigianato e Palazzo (Artisanat et Palais) organisée au jardin du Palazzo Corsini al Prato auquel on entre de via della Scala 115. La manifestation est accessible de 10 à 20h30  Jeudi 16 Mai; de 10 à 22h30 Vendredi 17 et Samedi 18 Mai; et de 10 à 20h30 Dimanche 19 Mai. L’évènement, arrivé à sa 9ème édition, propose un beau parcours dans le jardin, qui appartient encore à présent à la famille Corsini   et qui fut dessiné  par l’architecte Gherardo Silvani au XVII siècle, à la découverte de l’ habilité artisanale pour laquelle Florence est tellement connue au monde. Parmi les ateliers, je vous recommande de visiter celui de Paola Staccioli : Paola produit des objets très fins en céramique lustrée et elle interprète les formes classiques des tasses et des vases pour faire des compositions vraiment originelles. Pendant les mêmes jours il y aura aussi l’exposition I Profumi di Boboli (les parfums de Boboli) dans le jardin homonyme qui se trouve derrière le Palais Pitti : c’est la 7ème édition de la foire dédiée aux fragrances naturelles et elle est organisée dans un endroit appelé Orto della Botanica Inferiore où, jusqu’au XVIII siècle, se trouvait la Spezieria (jardin aux épices). L’ouverture sera de 10 à 18h30 Jeudi 16 et Vendredi 17 Mai et de 10 à 20 h Samedi 18 et Dimanche 19 Mai. On y entre du portail de Annalena, via Romana 37 /a. L’art de la parfumerie a des racines historiques à Florence où, en 1612, on fonda la célèbre Officina profumo-farmaceutica di Santa Maria Novella dans les salles déjà occupées par la pharmacie du couvent dominicain. Si vous désirez exploiter le weekend pour visiter des endroits qui sont en général inaccessibles au public, je vous recommande de ne pas perdre l’occasion d’entrer au Jardin des Iris qui se trouve à côté du Piazzale Michelangiolo : Lundi 20 Mai le jardin sera fermé jusqu’au 25 Avril 2014. Entre outre le 18 Mai il y aura la Notte dei Musei (la Nuit des Musées), pendant laquelle plusieurs musées nationaux (Galerie des Offices, Galerie Palatine du Palais Pitti, Galerie de l’Accademia, Musée de San Marco) seront ouverts de 19 h jusqu’à 1 h du matin. Profitez donc du weekend prochain pour apprécier Florence!
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